On ne la mérite pas

Une mère implorait le pardon de son fils déserteur auprès de l’empereur Napoléon. L’empereur lui rappela que son fils était un récidiviste et par conséquent, ce n’était que justice qu’il fût exécuté.

Sire, je ne demande pas justice, répliqua la mère, je vous demande sa grâce!

Madame, reprit l’empereur, il ne la mérite pas !

Sire, s’écria la mère, ce ne serait pas une grâce s’il la méritait, et je ne vous demande rien d’autre que sa grâce !

Eh bien soit ! répondit l’empereur, il sera gracié ! 

Et c’est ainsi que le fils échappa à l’échafaud !

Cette anecdote illustre parfaitement la notion de grâce. La grâce c’est la bienveillance imméritée de Dieu envers celui qui n’en était pas digne. La grâce nous octroie ce que nous ne méritons pas, et la miséricorde nous préserve de ce que nous aurions mérité. (Exode 34:6,7; Michée 6.8; Hébreux 4:16.)


Plus qu’un exemple

À l’issue d’un service religieux chrétien, un homme, qui avait l’air d’un brillant intellectuel, s’approcha du ministre du culte et déclara :

Je ne vois pas quel besoin j’aurais que le Christ donne Sa vie pour mon salut. Je peux très bien être sauvé sans croire qu’Il a dû verser Son sang.

Je vois, répondit l’homme de Dieu. Et comment comptez-vous vous y prendre pour être sauvé ?

En suivant Son exemple tout simplement ! répliqua l’homme. Cela ne devrait pas être plus compliqué que cela.

Très bien. Et j’imagine que c’est ainsi que vous vous proposez de vivre ?

Bien entendu, et je suis certain que c’est suffisant ! répliqua l’autre.

Dans ce cas, Je ne doute pas que vous vous efforciez de bien suivre Son exemple. D’ailleurs, la Parole de Dieu nous indique la voie à suivre. Voici ce que je lis concernant Jésus: “Il n’a pas commis de péché ; aucun mensonge n’est jamais sorti de Sa bouche.” (1 Pierre 2:22) Je suppose que vous pouvez dire la même chose de vous-même ?

L’homme prit un air visiblement embarrassé.

Ma foi, hésita-t-il, non, je n’irais pas jusqu’à dire ça. Bien sûr, il m’est arrivé de mal agir.

Dans ce cas, ce n’est pas d’un exemple que vous avez besoin, mais d’un sauveur. Et pour être sauvé il n’y a pas d’autre moyen que de croire qu’Il a donné Sa vie pour vous.


Il a déjà fait le nécessaire

Je me souviens d’un jeune homme très inquiet pour le salut de son âme, qui décida de s’adresser à un homme de Dieu. Il le supplia en ces termes :

Je vous en conjure Monsieur, dites-moi ce que je dois faire pour trouver la paix de l’esprit ?

Jeune homme, vous arrivez trop tard !

Hélas, reprit le jeune homme, ne me dites pas qu’il est trop tard pour que je sois sauvé !?

Bien sûr que non ! répondit l’homme de Dieu, mais vous arrivez trop tard pour faire quoi que ce soit. Jésus, voyez-vous, a déjà fait tout le nécessaire il y a près de 2000 ans !


Rien à voir avec ce qu’on ressent

Le docteur Thomas était un jeune médecin avec lequel Monsieur Poole parlait tous les soirs pour tenter de lui expliquer ce qu’était le salut apporté par Jésus. Finalement, le jeune docteur lui fit cette objection :

Mais voyons, je sais bien que je ne suis pas sauvé comme vous dites, parce si je l’étais, je le sentirais.

Monsieur Poole prit une pièce de monnaie et la tendit au docteur en lui demandant de la mettre dans sa poche.

Est ce que vous sentez que vous l’avez ? demanda Monsieur Poole.

Non, mais je sais que je l’ai, répliqua le jeune docteur.

Eh bien précisément, reprit Monsieur Poole, nous savons que nous avons Jésus parce que nous L’avons accepté et que nous croyons en Lui. Rien à voir avec ce que nous ressentons.

Par la suite, le docteur Thomas expliqua :

Le lendemain matin, à mon réveil, mon âme exultait de joie, et depuis ce jour, je n’ai jamais douté que c’est ce soir-là que je suis né de nouveau et que je me suis tourné vers Dieu.